Manger fait partie des expériences les plus chargées émotionnellement. L’alimentation émotionnelle s’installe dès notre naissance lorsque notre mère nous donne le sein ou le biberon pour calmer nos pleurs. Plus tard, ce lien est consolidé par un bonbon pour apaiser un chagrin ou la douleur d’une bosse, ou une glace pour récompenser un succès. Dans toutes les cultures, la nourriture vient célébrer des moments importants (le gâteau de mariage, la bûche de Noël, le champagne pour l’achat d’une maison, etc…). Donc, chaque fois qu’une expérience de vie est célébrée avec de la nourriture ou que la nourriture est utilisée pour réconforter, le lien émotionnel se renforce.
La nourriture, c’est l’amour, le réconfort, la récompense, … c’est une amie ! Et parfois, elle est notre seule amie dans les moments de solitude et de douleur.
L’alimentation émotionnelle est déclenchée par des émotions comme l’ennui ou la colère, pas par une faim biologique. Ces sentiments peuvent déclencher des réactions allant d’un simple grignotage à une compulsion incontrôlable.
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